Genève – Le 6 octobre, votez Ensemble à gauche !

Le 6 octobre prochain, les Genevoises et Genevois se rendront aux urnes afin de renouveler leurs instances politiques au niveau cantonal. Pour cette élection, l’alliance « Ensemble à gauche » lance une liste afin, nous l’espérons, de faire son grand retour dans l’hémicycle cantonal.

Ensemble à gauche est composé de plusieurs formations politiques et populaires dont nos camarades du Parti du travail genevois (PDT). En outre, Solidarités, les Indépendants de gauche, Défense des aîné-e-s – des locataires – de l’emploi et du social, La Gauche, le Parti communiste genevois et Action des citoyen-ne-s et de travailleur-euses en lutte (ACTE) composent cette alliance.

Ensemble à gauche propose un programme novateur, populaire et résolument anticapitaliste ! Il lutte contre la spéculation immobilière, les loyers chers, les bas salaires pour ne citer qu’eux. En outre, EàG s’est mobilisé à plusieurs reprises afin de réclamer le retour du tram 13 entre Cornavin et Carouge.

Le POP Nyon – La Côte, en tant que voisin et camarade, soutient Ensemble à gauche et invite les citoyens genevois à voter la liste 1 pour le Grand conseil ainsi que la liste 8 au Conseil d’Etat ! Afin d’aller plus loin, nous vous invitons à visiter les liens suivants :

Les différentes affiches et tracts d’EàG : ici

Le site général d’EàG, avec son programme : ici

L’Encre rouge ! Publication du Parti du travail genevois : ici

Les candidats du Parti du travail genevois : ici

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Ce week-end a eu lieu le 21ème congrès du Parti suisse du travail

Comme le mentionne le titre, les délégués du Parti suisse du travail se sont rendus au 21ème congrès du parti, qui se déroulait à Genève le samedi 7 et dimanche 8 septembre, au fameux secrétariat du Parti du travail genevois et du Cercle du mail. Des délégués de toute la Suisse ont fait le déplacement dans la cité du bout du lac afin de discuter de l’avenir du parti et renouveler ses instances politiques. Une résolution du parti sera publiée dans les prochaines heures.

Pour ce congrès, le POP Vaud a envoyé 10 délégués pour représenter la section vaudoise. Parmi eux, Larry Sarrasin, actuel président du POP Nyon – La Côte et vice président du POP Vaud.

Après des discussions politiques et organisationnelles riches en idées, les délégués ont élu les instances du parti. Le POP Nyon – La Côte félicite tout particulièrement les 7 délégués vaudois qui ont été élus au comité directeur du parti. De plus, il félicite chaleureusement Pierre Jeanneret, Gavriel Pinson et Larry Sarrasin pour leur élection au comité directeur du Parti suisse du travail. En dernier lieu, nous souhaitons tout de bon à Gavriel Pinson, actuel président du POP Vaud et qui a été élu président du Parti suisse du travail !

Le POP Nyon – La Côte espère que la nouvelle direction du parti pourra amorcer un travail politique concret, populaire et proche des gens. En tout cas, tout ceci renforce la conviction de notre section dans notre travail de terrain sur le district de Nyon. Le PST POP est le parti des exploités et des travailleurs et nous comptons absolument les soutenir dans leur combat pour une vie plus digne et juste !

Larry Sarrasin, président du POP Nyon – La Côte, 8 septembre 2013

Initiative populaire genevoise : pas d’expulsion sans relogement !

Pour les citoyens suisses résidant sur Genève, nous vous invitons à signer cette initiative cantonale « Pas d’expulsion sans relogement ». En effet, le logement doit être un droit inaliénable et il est scandaleux, aujourd’hui, que des gens se retrouvent à la rue après ne pas avoir pu payer les loyers, bien souvent abusifs, des régies ! A signer et faire signer !

L’initiative : http://www.pdt-ge.org/IMG/pdf/initiative_cantonale_logement.pdf

Attention : cette initiative ne peut être signée que par les citoyens suisses résidant dans le canton de Genève !

Le texte de l’initiative :

En dépit de toute décision d’expulsion passée en force de chose et malgré l’expiration des délais accordés en vertu de la loi :

Il ne peut être procédé à l’expulsion de locataires tant qu’une solution de relogement n’ait pas été trouvée et tant que le taux de vacances des appartements loués dans le canton de Genève est situé au-dessous du seuil de 1,5%.

Par ailleurs, il doit être sursis à toute mesure d’expulsion non exécutée à la date du 1er octobre de chaque année jusqu’au 15 mars de l’année suivante, à moins que le relogement des intéressés soit assuré dans des conditions satisfaisantes respectant l’unité et les besoins de la famille.

Exposé des motifs

Le mépris du peuple

La crise du logement perdure dans le canton de Genève depuis des dizaines d’années. Le taux de vacance des logements vides (0.3% du parc immobilier) est le plus bas de Suisse, ce qui favorise la spéculation et qui a pour conséquence un niveau des loyers le plus élevé du pays. La majorité des logements libres ne correspondent pas à la capacité économique de celles et ceux qui recherchent désespérement à se loger. Ce qui n’empêche pas les services du Procureur général de prononcer, en moyenne, 4 évacuations d’appartements par jour, même pendant les mois les plus froids de l’année, avec les drames qu’accompagnent chacune des situations, cela sans se préoccuper de savoir si une solution de relogement a été trouvée.

4 ans après, rien n’a changé !

L’action menée par le Parti du Travail il y a 4 années est restée sans suite. C’est la raison pour laquelle il est temps d’inscrire dans la loi genevoise, par voie d’initiative populaire, les principes selon lesquels une évacuation forcée ne peut être mise à exécution sans qu’une solution de relogement, qui tient compte des besoins de la famille et de ses possibilités économiques, n’ait été trouvée. Ceci tant que le taux de vacance des appartements loués dans le canton de Genève est situé au-dessous du seuil de 1.5%. Il s’agit d’un taux habituellement considéré comme permettant un minimum de choix à quelqu’un qui recherche un appartement. Le taux de vacance des locaux commerciaux est actuellement de 3%.

Même dans notre canton, il y a des sans logis, jeunes et moins jeunes, abandonnés à eux-mêmes suite à une évacuation forcée de leur appartement, qui errent dans le froid de l’hiver en quête d’un abri de fortune. Une évacuation forcée, sans solution de relogement, est en soi un scandale, et cette opération est d’autant plus choquante pendant les mois froids de l’année. C’est pourquoi, aucun jugement d’évacuation ne sera mis à exécution entre le 1er octobre et le 15 mars de l’année suivante.