Genève – Le 6 octobre, votez Ensemble à gauche !

Le 6 octobre prochain, les Genevoises et Genevois se rendront aux urnes afin de renouveler leurs instances politiques au niveau cantonal. Pour cette élection, l’alliance « Ensemble à gauche » lance une liste afin, nous l’espérons, de faire son grand retour dans l’hémicycle cantonal.

Ensemble à gauche est composé de plusieurs formations politiques et populaires dont nos camarades du Parti du travail genevois (PDT). En outre, Solidarités, les Indépendants de gauche, Défense des aîné-e-s – des locataires – de l’emploi et du social, La Gauche, le Parti communiste genevois et Action des citoyen-ne-s et de travailleur-euses en lutte (ACTE) composent cette alliance.

Ensemble à gauche propose un programme novateur, populaire et résolument anticapitaliste ! Il lutte contre la spéculation immobilière, les loyers chers, les bas salaires pour ne citer qu’eux. En outre, EàG s’est mobilisé à plusieurs reprises afin de réclamer le retour du tram 13 entre Cornavin et Carouge.

Le POP Nyon – La Côte, en tant que voisin et camarade, soutient Ensemble à gauche et invite les citoyens genevois à voter la liste 1 pour le Grand conseil ainsi que la liste 8 au Conseil d’Etat ! Afin d’aller plus loin, nous vous invitons à visiter les liens suivants :

Les différentes affiches et tracts d’EàG : ici

Le site général d’EàG, avec son programme : ici

L’Encre rouge ! Publication du Parti du travail genevois : ici

Les candidats du Parti du travail genevois : ici

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XXIème Congrès national du Parti Suisse du Travail : résolution politique

XXIème Congrès national du Parti Suisse du Travail : résolution politique (adoptée le dimanche 8 septembre 2013)

Le Parti Suisse du Travail s’appuie sur les bases du marxisme ; son but est la construction d’une nouvelle société socialiste. Mais nous ne voulons pas nous arrêter à cela. Notre but idéal est une société communiste, ce qui signifie une société sans classes, dans laquelle la vie a un sens pour toutes et tous, dans laquelle la domination, l’exploitation de l’homme par l’homme et l’aliénation auront été supprimées et l’équilibre écologique rétabli. Cette société est basée sur les valeurs de l’égalité des droits, du respect mutuel, de la paix et de la libération de la contrainte. Le Parti du Travail se veut un parti ouvert à des militants venant d’horizons différents et résolus à lutter pour une société plus juste, dans l’esprit du large rassemblement populaire qui a présidé à sa fondation en 1944.

Face à la crise internationale du capitalisme, de nombreux monopoles financiers et industriels suisses tirent des énormes bénéfices, tandis que les inégalités de revenus explosent. Les politiques antipopulaires et autoritaires continuent dans notre pays, justifiées par l’épouvantail de la crise. Mais en réalité ce sont ces politiques antipopulaires qui menacent de plonger la Suisse dans la récession, dont les travailleurs payeront les frais.

Le PST s’oppose :

  • à la politique d’attaque aux droits des travailleurs et travailleuses
  • au frein à l’endettement
  • au démantèlement social
  • à la standardisation et la marchandisation de la culture, et au muselage de la culture alternative et des jeunes
  • à toutes les discriminations, en particulier à celle des femmes
  • à l’exclusion des travailleurs étrangers et travailleuses étrangères et de leurs familles
  • au non-respect du droit humanitaire et aux mauvais traitements réservés aux immigrant-e-s quelque soit leur statut légal
  • à la mauvaise gestion de la société qui détruit l’équilibre entre l’être humain et la nature
  • à la soumission de la Suisse à l’UE et à toute adhésion à celle-ci tant qu’elle ne sera pas devenue une Europe sociale et solidaire

Le PST propose :

  • une amélioration des conditions de travail et un droit de participation à l’entreprise pour les travailleurs et travailleuses
  • un enseignement gratuit et démocratique
  • des transports publics gratuits
  • la suppression immédiate du secret bancaire
  • l’égalité de toutes et tous devant le fisc
  • l’abolition du nucléaire
  • une sortie rapide du nucléaire

Le PST se fixe des priorités claires. La première priorité doit être l’initiative sur la prévoyance-vieillesse, comme instrument central et projet national. Avec cela nous tenons une problématique qui concerne directement la majorité de la population – de plus les personnes avec peu ou pas de revenus sont particulièrement désavantagées par le « système des trois piliers » de la prévoyance vieillesse.  Il y a là une voie pour lutter pour un changement, pour s’adresser aux exploité-e-s.

Une autre priorité est la lutte pour un nouveau système de santé : une assurance-maladie unique, publique et sociale avec des primes calculées en fonction du revenu et un système hospitalier public,  de qualité et desservant tout le territoire. Le scandale des primes payées en trop dans certains cantons et que les caisses maladie, soutenues par le lobby bourgeois aux chambres fédérales, ne veulent pas rembourser ne démontre que trop bien que le système de santé actuel est malade et doit être changé.

Une autre priorité est la lutte contre la spéculation immobilière et foncière, qui fait entre autre augmenter les loyers et force les classes populaires à déserter de plus en plus les centres-villes. Pour le PST, les logements existent pour y habiter et non pour augmenter énormément les profits des propriétaires immobiliers. Le logement à un prix abordable est un droit fondamental et la qualité du logement, étroitement liée à celle de la vie et de la santé, doit être garantie.

La solidarité internationale est un principe fondamental pour notre Parti. Nous luttons contre toutes les guerres impérialistes. Nous condamnons les tentatives de domination néocolonialistes et toute mainmise sur les ressources qui appartiennent aux peuples.

Le PST s’insurge contre les préparatifs d’agression impérialiste, sous l’hégémonie des USA et de leurs alliés, contre la Syrie, et appelle la population à se mobiliser en solidarité avec le peuple syrien et pour la paix internationale.

Initiative populaire genevoise : pas d’expulsion sans relogement !

Pour les citoyens suisses résidant sur Genève, nous vous invitons à signer cette initiative cantonale « Pas d’expulsion sans relogement ». En effet, le logement doit être un droit inaliénable et il est scandaleux, aujourd’hui, que des gens se retrouvent à la rue après ne pas avoir pu payer les loyers, bien souvent abusifs, des régies ! A signer et faire signer !

L’initiative : http://www.pdt-ge.org/IMG/pdf/initiative_cantonale_logement.pdf

Attention : cette initiative ne peut être signée que par les citoyens suisses résidant dans le canton de Genève !

Le texte de l’initiative :

En dépit de toute décision d’expulsion passée en force de chose et malgré l’expiration des délais accordés en vertu de la loi :

Il ne peut être procédé à l’expulsion de locataires tant qu’une solution de relogement n’ait pas été trouvée et tant que le taux de vacances des appartements loués dans le canton de Genève est situé au-dessous du seuil de 1,5%.

Par ailleurs, il doit être sursis à toute mesure d’expulsion non exécutée à la date du 1er octobre de chaque année jusqu’au 15 mars de l’année suivante, à moins que le relogement des intéressés soit assuré dans des conditions satisfaisantes respectant l’unité et les besoins de la famille.

Exposé des motifs

Le mépris du peuple

La crise du logement perdure dans le canton de Genève depuis des dizaines d’années. Le taux de vacance des logements vides (0.3% du parc immobilier) est le plus bas de Suisse, ce qui favorise la spéculation et qui a pour conséquence un niveau des loyers le plus élevé du pays. La majorité des logements libres ne correspondent pas à la capacité économique de celles et ceux qui recherchent désespérement à se loger. Ce qui n’empêche pas les services du Procureur général de prononcer, en moyenne, 4 évacuations d’appartements par jour, même pendant les mois les plus froids de l’année, avec les drames qu’accompagnent chacune des situations, cela sans se préoccuper de savoir si une solution de relogement a été trouvée.

4 ans après, rien n’a changé !

L’action menée par le Parti du Travail il y a 4 années est restée sans suite. C’est la raison pour laquelle il est temps d’inscrire dans la loi genevoise, par voie d’initiative populaire, les principes selon lesquels une évacuation forcée ne peut être mise à exécution sans qu’une solution de relogement, qui tient compte des besoins de la famille et de ses possibilités économiques, n’ait été trouvée. Ceci tant que le taux de vacance des appartements loués dans le canton de Genève est situé au-dessous du seuil de 1.5%. Il s’agit d’un taux habituellement considéré comme permettant un minimum de choix à quelqu’un qui recherche un appartement. Le taux de vacance des locaux commerciaux est actuellement de 3%.

Même dans notre canton, il y a des sans logis, jeunes et moins jeunes, abandonnés à eux-mêmes suite à une évacuation forcée de leur appartement, qui errent dans le froid de l’hiver en quête d’un abri de fortune. Une évacuation forcée, sans solution de relogement, est en soi un scandale, et cette opération est d’autant plus choquante pendant les mois froids de l’année. C’est pourquoi, aucun jugement d’évacuation ne sera mis à exécution entre le 1er octobre et le 15 mars de l’année suivante.