RIE 3 – refusons cette arnaque !

Cher-e-s ami-e-s,

Le 12 février 2017 approche à grand pas. De plus, les enveloppes de vote sont d’ores et déjà arrivées dans les foyers.

Ce jour-là, nous voterons sur la réforme de l’imposition des entreprises 3 (RIE3). Ce projet, profondément anti-social et bénéfique uniquement aux multinationales et aux actionnaires présage une casse sans précédent de nos acquis sociaux.

Nous vous invitons donc à voter NON à ce projet et à encourager vos familles et amis-e-s à en faire de même. Vous trouverez, ci-dessous, le flyer du PST/POP contre la RIE 3.

Lien vers le flyer du PST/POP contre la RIE 3

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Halte aux privilèges fiscaux des multimillionnaires ! Votation du 30 novembre 2014

Selon l’art. 14 de la Loi fédérale sur l’Impôt fédéral direct, les forfaits fiscaux autorisent les personnes physiques qui ne sont pas ressortissants helvétiques et qui n’exercent pas d’activité lucrative en Suisse à se faire imposer sur leurs dépenses et non sur leurs revenus ou leur fortune. Dans les faits, cela signifie que ces multimillionnaires marchandent leur participation fiscale avec les autorités. Il s’agit d’une injustice révoltante face aux travailleurs qui, eux, sont imposés jusqu’au dernier franc.

S’ils n’ont officiellement pas d’activité lucrative en Suisse, ces multimillionnaires peuvent profiter de cette imposition à forfait. Le montant forfaitaire calculé par l’administration représente en règle générale cinq fois la valeur locative du logement des bénéficiaires. La plus grande opacité règne dans ce domaine; il est impossible d’obtenir le moindre renseignement de l’administration sur le nombre de forfaits accordés ni leur montant. L’acceptation de cette initiative le 30 novembre prochain mettra fin à ce privilège fiscal scandaleux.

Les forfaits fiscaux contreviennent à l’article constitutionnel prévoyant l’égalité de traitement des contribuables proportionnellement à leur capacité financière. Il s’agit d’un détournement légalisé de fonds publics qui doit cesser.
Les opposants rétorquent que ces millionnaires quitteraient la Suisse s’ils ne pouvaient pas jouir de ces arrangements fiscaux. Mais quel est l’intérêt de retenir à tout prix sur le territoire des personnes qui paient aussi peu d’impôt ? D’ailleurs, pour exemple, cette prédiction n’a pas eu lieu à Zurich après l’abolition de la taxation à forfait, car malgré le départ d’une partie des grandes fortunes, ce canton reste largement bénéficiaire grâce à ceux qui sont restés et qui sont depuis lors normalement imposés. 70% des évadés fiscaux zurichois ont changé de canton sans quitter la Suisse. La concurrence intercantonale est un grave problème en Suisse.
C’est pourquoi il est absolument nécessaire d’adopter cette initiative fédérale.

Actuellement, plus de 5’000 millionnaires sont imposés à forfait dans notre pays, dont plus de la moitié en Suisse romande. Parmi eux, il y a toujours plus de nomades du business et de prétendus rentiers qui pilotent en réalité leurs sociétés depuis la Suisse. Le plus riche d’entre eux est le milliardaire Ingvar Kamprad, propriétaire d’IKEA et première fortune de Suisse. Si un contribuable ordinaire, possédant une fortune de 100’000 CHF était imposé au même taux que le propriétaire d’IKEA, il ne paierait que 50 centimes d’impôts par an!

De nombreux riches étrangers accepteront d’être imposés normalement plutôt que de quitter notre pays qui présente pour eux de nombreux autres avantages. Avec la suppression de ces forfaits fiscaux, on peut escompter quelques milliards de revenus supplémentaires, ce qui permettra de réparer une injustice criante. Sur ce point au moins, nous diminuerons les différences avec nos pays voisins ou même plus éloignés. L’enjeu est d’enrayer une spirale de concurrence fiscale diminuant les ressources des États, provoquant l’endettement, la dégradation des services publics et la diminution des prestations sociales.

Communiqué du PST/POP à propos des résultats des votations fédérales du 24 novembre

Ainsi, l’initiative 1:12 a-t-elle finalement été refusée par le peuple. Une fois de plus, la disproportion flagrante des moyens, la campagne bulldozer à coup de millions et de scénarios catastrophes tirés par les cheveux du patronat de la droite ont fait échouer une revendication nécessaire de justice. Il n’en reste pas moins qu’un tiers des Suisses, et 43,1% de Genevois, ont quant même voté pour. Il n’en reste pas moins aussi que l’initiative a malgré tout réussi à replacer le débat sur les rémunérations abusives du rapport entre dirigeants et actionnaires où l’avait placé Minder à ce qui constitue son véritable contexte : la fracture sociale qui se creuse en Suisse, l’accaparement toujours plus grand des richesses que les travailleurs produisent par le capital et ses fondés de pouvoir, au détriment de la grande majorité des habitants de ce pays. Que le conseiller fédéral Schneider-Ammann, et maints représentants de la droite et du patronat, aient été forcés d’admettre que la situation n’est pas normale est déjà en soi une victoire. Il faut maintenant continuer la lutte pour plus de justice salariale à travers le soutien à l’initiative de l’USS pour un salaire minimum à 4’000 francs.

Le Parti du Travail salue le refus net par le peuple et par presque tous les cantons de l’initiative rétrograde de l’UDC sur la famille, un coup de frein bienvenu à la croisade néoconservatrice contre les crèches et pour le retour de la femme à la maison. Ceci dit, la nécessité demeure de prendre des véritables mesures à même d’aider les familles, différentes des mesures démagogiques de l’UDC, comme augmenter l’offre de places en crèches, dans des crèches publiques, accessibles et avec un encadrement de qualités, ou encore augmenter les allocations familiales.

Enfin le Parti du Travail salue l’acceptation par les électeurs de la Ville de Genève de l’initiative populaire « sauvons nos parcs », de quoi préserver notre patrimoine et mettre fin à toutes les velléités de saccage et de bétonnage.

Non aux milliards pour des avions de combat et au démantèlement des retraites

Le comité directeur du Parti suisse du Travail (PST) a décidé à l’unanimité de soutenir le référendum contre l’achat des avions de combat Gripen. L’acquisition de ceux‐ci coûtera trois milliards de francs. Pendant toute
la durée de leur fonctionnement, ils coûteront en tout au moins neuf milliards de francs. A cause de l’achat des Gripen, le budget de l’armée devrait maintenant être augmenté de cinq milliards de francs. Et ceci alors que la « caisse de guerre » de la Confédération s’est déjà vue augmentée d’un milliard sur 4,7 au cours des dernières années. Il est de notre devoir de résister contre cet absurde gaspillage de milliards, décidé et voulu par les partis bourgeois ! Le PST appelle la population suisse à s’opposer activement à l’achat de ces avions de combat.

Prendre à ceux qui ont peu, et donner à ceux qui ont déjà beaucoup trop : la session d’automne des Chambres fédérales est une fois de plus typique des néolibéraux. Seuls les intérêts particuliers du capital dirigent la politique des partis bourgeois. Pour l’achat prévu des Gripen, duquel seules quelques fabricants d’armes profiteraient, un cadeau de 250 millions de francs devrait être offert aux grosses entreprises à travers l’abolition du droit de timbre sur les primes d’assurance de choses et de patrimoine. Une motion de  l’UDC sur ce sujet a été adoptée par le Conseil national.

Pour rendre possible ce cadeau fiscal, le démantèlement de l’assurance‐vieillesse est nécessaire. Un frein à l’endettement pour l’AVS a en effet été adopté. En ce qui concerne le 2e pilier (caisse de pension), le taux d’intérêt minimal et le taux de conversion du capital en rente devront être adaptés automatiquement à la situation réelle sur les marchés financiers.

Au lieu de garantir des retraites sûres, celles‐ci devront être soumises aux fluctuations extrêmes du capital financier. La suite logique est une baisse massive des retraites. Ainsi, le conseil national se moque de la
décision populaire du 7 mars 2010, quand la baisse prévue du taux de conversion avait été massivement rejetée par 72,7 pour‐cent des votants ! On observe une fois de plus que quand les décisions du peuple ne sont pas dans l’intérêt des capitalistes, elles sont tout simplement contournées. Démocratie ?

Le PST s’opposera catégoriquement à toute dégradation de l’assurance‐vieillesse. Les retraites ne sont pas une aumône, mais un droit garanti par la Constitution !

Parti suisse du Travail,
Berne, 21 septembre 2013

Sombre dimanche pour les travailleurs et travailleuses en Suisse

Ce dimanche 22 septembre 2013, la révision de la Loi sur le Travail a été acceptée par 55,8 pourcent des votants et 18 cantons. Seuls cinq cantons (Jura, Neuchâtel, Fribourg, Valais et Uri) se sont opposés à ce premier pas vers une libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce de
détail en Suisse.

Pour le Parti suisse du Travail‐POP (PST‐POP), ce résultat est très alarmant. D’une part, le droit du travail de notre pays, parmi les plus laxiste d’Europe en matière de protection des travailleurs, va se trouver encore plus affaibli par cette modification. D’autre part, le PST‐POP est convaincu que celle‐
ci n’est qu’une première étape d’une longue série d’attaques du patronat envers les employés. En effet, alors que le travail de nuit devrait être une exception, la droite l’a continuellement banalisé tout au long de la campagne, prétendant qu’il ne s’agissait pas de remettre en question un acquis fondamental des travailleurs (la limitation du temps de travail) mais uniquement de « corriger une anomalie ». La porte est aujourd’hui ouverte à d’autres offensives de la droite.

Le PST‐POP continuera à lutter aux côtés des vendeuses et des vendeurs pour contrer la dégradation de leurs conditions de travail. La bataille sera difficile au cours des prochaines années, il faudra donc être plus unis et déterminés que jamais !

Le PST‐POP n’avait pas soutenu l’initiative du GSSA contre l’obligation de servir, en raison du risque qu’un OUI soit la porte ouvert à une professionnalisation de l’armée et à son intégration à un système de défense international comme l’OTAN. Face au rejet de l’initiative par 73.2% des votants dimanche passé, le PST‐POP réaffirme son engagement pour la paix et pour une abolition totale de l’armée.

Parti suisse du Travail‐POP
Berne, 23 septembre 2013

La journée de travail de 24 heures doit rester limitée à 24 shops

Communiqué de presse du 22 septembre 2013 – Malgré leur campagne engagée, les organisations affiliées à l’Alliance pour le dimanche ont perdu de peu le scrutin référendaire. Grâce à leur campagne de publicité massive, les partisans de cette libéralisation ont su faire croire que l’extension des heures d’ouverture des magasins ne concernait que 24 shops de stations-service.

Les organisations de l’Alliance du dimanche prennent au mot les partisans du projet d’introduction de la journée de travail de 24 heures. Tout au long de la campagne, ils n’ont cessé de dire que l’extension des heures d’ouverture des magasins ne concernait que 24 shops. Nous prenons également au mot le conseiller fédéral Schneider-Ammann qui, lors de l’émission Arena (TV alémanique), a publiquement assuré à plusieurs reprises qu’il n’était «pas question de toucher au principe de l’interdiction du travail de nuit et du dimanche». Nous exigeons à présent que seuls les 24 shops en question puissent bénéficier de l’assouplissement de la loi sur le travail.

Après le verdict des urnes, les autorités et le Parlement ont également une responsabilité à assumer. Les partisans ont su convaincre une très faible majorité de la population, en faisant valoir qu’il s’agissait d’une «question de détail». Nous respectons la volonté populaire et le oui à cette péjoration de la loi sur le travail.

Mais compte tenu de l’importance du camp du non et du profond malaise ressenti par la population, toute nouvelle libéralisation des heures d’ouverture des commerces est absolument exclue à nos yeux. En particulier, la motion Abate qui aboutirait à une généralisation du travail dominical doit être classée. Il serait inacceptable de procéder par voie d’ordonnance à une extension massive du travail du dimanche, scénario que laisse prévoir cette motion.

Les organisations formant l’Alliance pour le dimanche continueront de combattre toute nouvelle extension des heures d’ouverture des commerces. Cette vaste alliance formée des syndicats, des Eglises et d’organisations féminines, de partis politiques, d’organisations de prévention des dépendances ainsi que des médecins du travail continuera à s’engager pour préserver des moments de repos consacrés à la vie sociale et associative. Les organisations membres de l’Alliance expriment leur gratitude à toutes les personnes qui ont activement participé à la campagne de votation et qui ont glissé un non dans l’urne.

Votations fédérales du 9 juin 2013 : deux fois non

Communiqué du Parti suisse du travail – POP
Votations fédérales du 9 juin 2013 : deux fois NON
Jeudi 23 mai 2013

Election du Conseil fédéral par le peuple
Le Parti suisse du Travail – POP n’est pas satisfait du système actuel d’élection du Conseil fédéral. Il est en principe favorable à un élargissement des droits démocratiques, mais la démocratie n’a rien à gagner avec l’initiative de l’UDC. Tant qu’il n’y aura aucune transparence et un immense déséquilibre dans le financement des partis, nous ne pouvons soutenir l’élection du Conseil fédéral par le peuple, car les partis et candidats les plus riches seraient fortement avantagés. Dans les cantons, le problème existe évidemment aussi, mais les candidats sont davantage connus des électeurs.
L’élection du Conseil fédéral par le peuple renforcerait le pouvoir de l’exécutif au détriment du législatif. De plus, les modalités proposées par l’UDC ne sont pas satisfaisantes pour les minorités linguistiques, notamment pour la Suisse italienne qui risque d’être exclue de fait définitivement du gouvernement.
Le Parti suisse du Travail – POP appelle donc à voter NON à l’initiative « Election du Conseil fédéral par le peuple ».

Modifications de la Loi sur l’asile (LAsi)
Le PST-POP combat les durcissements de la Loi sur l’asile. Sous prétexte d’accélérer les procédures ou de combattre les abus, on s’en prend au droit d’asile lui-même.
En supprimant la désertion comme motif d’asile, on va priver du droit à l’asile des opposants politiques qui refusent de servir des dictatures réprimant brutalement toute contestation.
En supprimant la possibilité de demander l’asile dans les ambassades, on oblige des personnes en danger à recourir à des passeurs cupides, voire criminels, ou à s’embarquer sur des bateaux de fortune.
On veut créer des centres spécifiques pour « récalcitrants ». Cette notion floue permettrait d’interner sans jugement des gens qui n’ont commis aucun délit.
Sur les vingt dernières années, le pourcentage des requérants d’asile par rapport à la population est en baisse et on veut nous faire croire que l’afflux est tel qu’il justifie des mesures déclarées abusivement « urgentes » et qui dérogent aux principes de l’Etat de droit. Ainsi, on donnerait carte blanche au Conseil fédéral pour mener des tests dans le domaine de l’asile hors du cadre légal et sans contrôle parlementaire.
Le Parti suisse du Travail – POP appelle à voter NON aux modifications de la LAsi.

Election du Conseil fédéral par le peuple
Le Parti suisse du Travail – POP n’est pas satisfait du système actuel d’élection du Conseil fédéral. Il est en principe favorable à un élargissement des droits démocratiques, mais la démocratie n’a rien à gagner avec l’initiative de l’UDC. Tant qu’il n’y aura aucune transparence et un immense déséquilibre dans le financement des partis, nous ne pouvons soutenir l’élection du Conseil fédéral par le peuple, car les partis et candidats les plus riches seraient fortement avantagés. Dans les cantons, le problème existe évidemment aussi, mais les candidats sont davantage connus des électeurs.
L’élection du Conseil fédéral par le peuple renforcerait le pouvoir de l’exécutif au détriment du législatif. De plus, les modalités proposées par l’UDC ne sont pas satisfaisantes pour les minorités linguistiques, notamment pour la Suisse italienne qui risque d’être exclue de fait définitivement du gouvernement.
Le Parti suisse du Travail – POP appelle donc à voter NON à l’initiative « Election du Conseil fédéral par le peuple ».

Modifications de la Loi sur l’asile (LAsi)
Le PST-POP combat les durcissements de la Loi sur l’asile. Sous prétexte d’accélérer les procédures ou de combattre les abus, on s’en prend au droit d’asile lui-même.
En supprimant la désertion comme motif d’asile, on va priver du droit à l’asile des opposants politiques qui refusent de servir des dictatures réprimant brutalement toute contestation.
En supprimant la possibilité de demander l’asile dans les ambassades, on oblige des personnes en danger à recourir à des passeurs cupides, voire criminels, ou à s’embarquer sur des bateaux de fortune.
On veut créer des centres spécifiques pour « récalcitrants ». Cette notion floue permettrait d’interner sans jugement des gens qui n’ont commis aucun délit.
Sur les vingt dernières années, le pourcentage des requérants d’asile par rapport à la population est en baisse et on veut nous faire croire que l’afflux est tel qu’il justifie des mesures déclarées abusivement « urgentes » et qui dérogent aux principes de l’Etat de droit. Ainsi, on donnerait carte blanche au Conseil fédéral pour mener des tests dans le domaine de l’asile hors du cadre légal et sans contrôle parlementaire.
Le Parti suisse du Travail – POP appelle à voter NON aux modifications de la LAsi.

Recommandations de vote pour le 9 juin 2013 !

Communiqué de presse du POP & Gauche en mouvement vaudois  

Recommandations de vote pour le 9 juin 2013

Réunis en assemble générale le 17 avril, le POP & GM a décidé des recommandations de vote suivantes pour les votations fédérales et cantonales du 9 juin 2013

Initiative populaire du 7 juillet 2011 « Élection du Conseil fédéral par le peuple »

Bien que le POP soit par principe favorable à un élargissement des droits démocratiques et que nous ne soyons pas satisfaits du système actuel d’élection du Conseil Fédéral, le POP n’est pas non plus satisfaits du système proposé par cette initiative. Outre des problèmes de calculs, le plus grand problème à notre sens reste le manque de transparence du financement des partis. Cette revendication de longue date du POP & GM permettrait enfin aux électeurs de savoir qui finance les partis et campagnes et ainsi de savoir pour qui travaillent les candidats qui se présentent aux élections. De plus, la différence énorme de moyens entre les différents partis rendrait les campagnes pour l’élection au Conseil Fédéral totalement inégales et favoriserait ainsi les candidats les plus fortunés, nous amenant à un système à l’image de nos voisins où sera élu celui qui peut se payer le plus d’affiches. Le POP & GM appelle donc à voter NON à cet objet et continuera dans ce sens tant que nous n’aurons pas une véritable transparence des financements des partis politiques.  

Modification du 28 septembre 2012 de la loi fédérale sur l’asile (LAsi)

Le POP & GM s’était fortement investit dans la récolte de signatures pour ce référendum. En effet, les mesures prévues par la nouvelle loi nous paraissent extrêmes et dangereuses. Notamment concernant la fin de la possibilité de pouvoir déposer une demande d’asile dans les ambassades ce qui défavorise ceux qui font les choses dans l’ordre et favorise au contraire les passeurs qui profitent du désarroi de certains. La question de la mise en place de centres spécifiques pour personnes récalcitrantes nous préoccupe également car la solution est très arbitraire et est mal définie. Le POP & GM appelle donc à voter NON à ces modifications.

Concernant les 4 objets de votations cantonales, le POP & GM appelle à voter 4 fois OUI. En effet, il nous apparaît opportun de valider les initiatives avant la récolte de signatures. La prolongation du délai pour la récolte de signature lors d’un référendum nous apparaît utile pour les partis politiques. Enfin, nous pensons qu’il est plus sage d’augmenter le délai de vacance avant lequel doit intervenir une nouvelle élection, ceci pour éviter des doubles sollicitations du peuple et le gaspillage de moyens. En ce qui concerne la Cour des Comptes, nous suivons la recommandation de vote de notre groupe au Grand Conseil qui a accepté cette modification.

 

Appel du Comité neuchâtelois contre les mesures d’urgence de l’asile !

IMPORTANT : A faire circuler le plus largement possible dans tous vos réseaux. Merci !

Madame, Monsieur,
Amies et amis concernés par le maintien de la «Tradition humanitaire suisse » et le respect des droits fondamentaux,

Vous n’êtes sans doute pas sans connaître le débat sur la révision de la Loi sur l’asile, saucissonnée en trois volets, dont le premier, les mesures urgentes adoptées par le Parlement le 28 septembre 2012, est déjà entré en vigueur. Un référendum sur ces mesures a été lancé par les Jeunes Verts et soutenu par diverses organisations. Ayant abouti, il sera soumis à votation le 9 juin 2013.

Ces mesures, extraites de la révision globale, comprennent :
·La suppression des demandes d’asile aux ambassades;
·La suppression de la désertion comme motif d’asile;
·La création de «centres spéciaux » pour « récalcitrants »;

·Une « carte blanche » au Conseil fédéral pour mener des expériences-pilotes (comprenant la réduction des délais de recours de 30 à 10 jours);

· La possibilité donnée au Conseil fédéral de réquisitionner les structures militaires ou de protection civile pour l’hébergement des demandeurs d’asile sans l’avis des communes.

Des comités au niveau national, romand et cantonal se sont mis en place pour soutenir ce référendum. Pour ce qui concerne notre région, à côté de différentes actions programmées, nous souhaiterions faire paraître dans l’Impartial et l’Express, un grand encart (parution samedi25 mai), expression de citoyens et de citoyennes souhaitant affirmer publiquement leur désapprobation à ces durcissements incessants empiétant toujours plus le droit d’asile, partie prenante de notre identité nationale et de nos valeurs humanitaires (cf. texte de l’encart en fichier joint).

Serons-nous 200 à le faire ?

Si vous êtes de ceux-là, n’hésitez pas : envoyez fr. 25.-(ou plus) par bulletin versement, avec votre prénom, votre nom et votre profession au compte :

CCP 12-203925-6, Bel Horizon-mieux vivre ensemble, 2300 La Chaux-de-Fonds, mention Référendum

ou demandez-nous des bulletins de versement à l’adresse :comite.asile@gmail.com. L’échéance étant proche, le délai pour ce versement est fixé au 17 mai. Pour information, le budget de campagne prévu pour le canton est de fr.10’000.-, dont fr.5’000.- pour ces deux encarts.

En espérant votre compréhension, votre implication et, le cas échéant, en vous remerciant d’avance de votre soutien, recevez, Madame, Monsieur, amies et amis, nos meilleures salutations.

Pour le comité cantonal :
Marianne Bühler
Christian Beuret
Danielle Othenin-Girard